Pourquoi la famille et l’éducation en famille devrait être au cœur du projet de société et des propositions de campagne électorale ?

 

Il me semble que notre société essaye de résoudre les problèmes en aval et c’est indispensable. Mais à mon sens, ceux-ci devraient l’être en amont, en termes de prévention.

le premier lieu de l’apprentissage du bien vivre ensemble est la famille.

Il est formidable qu’il y ait un téléphone d’urgence pour les violences faites aux membres de la famille, principalement les femmes et les enfants (N° tel 3919) ; mais il me semble « capitalissime » d’éduquer au respect de l’autre en toutes circonstances, et cela doit commencer au sein des couples et de la parentalité.

Les parents sont là pour donner la vie et permettre à l’enfant d’atteindre son plein épanouissement relationnel et personnel. Pour faire en sorte que dans la singularité qui est la sienne, tout au long de sa vie, et malgré les difficultés il donne le meilleur de lui-même

La mission des parents c’est d’éduquer, d’enseigner, et d’ouvrir les enfants à la Transcendance.

Pour poursuivre sur la lettre de notre Compagnons Francis, au cœur de cette triple mission se situe l’autorité.

Les parents ont la mission de choisir ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants et de l’imposer. Ils mettent leurs enfants à l’école car ils pensent que c’est bien, ils leur donnent à manger des fruits et légumes car c’est bon pour leur santé. Ils leur apprennent les bons comportements et punissent lors de transgressions.

L’autorité doit poser l’interdit comme limite… ex : ne pas tuer, ne pas violenté, ne pas mentir (Cf certificat sur l’honneur).

Elle doit se faire respecter et Francis nous disait  » La compétence étant par définition le critère ultime de l’autorité. »

L’interdit est une balise indispensable pour le bon vivre ensemble. La société a su le faire, même dans les situations conflictuelles : cf. les protections des populations civiles dans la guerre. La transgression peut être reconnue comme un crime de guerre.

La famille doit poser l’interdit, afin d’éviter d’encourager un modèle toxique pour elle et la société.

Mais surement que l’imposer avec autoritarisme ne suffit pas. Cela devra être expliquer pour mieux comprendre les enjeux derrière l’interdit. C’est plus facile à se l’approprier.

Et en même temps une fois l’interdit posé l’éducation se fera aussi par l’attrait du bien. Sinon la contrainte ne sera appréhendée que du côté fastidieux.

Un sportif de haut niveau s’interdit de rester sur son canapé, il s’astreint dans le risque d’amoindrir sa capacité à gravir la haute montagne. Et et c’est bien. Mais le but qui doit l’attirer est le sommet.

Ainsi en est-il du vivre ensemble… la contrainte est mise dans la perspective du mieux vivre ensemble et de l’épanouissement de la personne …et s’est exaltant !

Alors comment aider les familles à mieux rentrer dans cette dynamique de la bonne autorité qui conduit au bien de la personne et à son épanouissement, mais plus encore participe au bien vivre ensemble ?

Nous pouvons demander aux candidats de nous faire des propositions. C’est à mon avis un enjeu de société. Régler les dégâts d’une éducation délétère coûte très cher. l’éducation au sein de la famille ne coûte rien, car ce sont les parents qui le font. Et c’est normal.

Alors mettons nos intelligences pour trouver des propositions pour accompagner les familles en ce sens.