Droit au travail et talents personnels : le travail nous rend heureux !
Dans le dernier article sur le thème du travail, nous avons vu combien il était bon de travailler en montrant que, selon les traditions populaires, l’oisiveté était nocive pour l’homme.
Il convient de réfléchir, à présent, au bienfait du travail en lui-même sur la personne humaine.
Bien des jeunes ont du mal à trouver leur voie professionnelle. La famille, les amis, la société doivent les aider, chacun à son niveau.
Cette semaine j’ai rencontré un jeune homme qui entrevoyait un projet professionnel et qui désirait le mettre en œuvre. En cela il était aidé par une bonne culture, de bonnes études et une dose certaine de bon sens. Dans notre discussion je voyais combien ce projet le rendait enthousiaste et heureux. Il est évident que ce garçon avait le talent d’entrepreneur.
Si nous n’avons pas tous le talent d’entreprendre, nous avons chacun un talent que nous devons mettre en œuvre pour conquérir notre épanouissement et notre bonheur.
La connaissance de soi est pour cela indispensable. Par fausse humilité ou par crainte de ne pas être pas à la hauteur, nous n’osons pas reconnaître nos qualités pourtant probablement réelles. Mais comment utiliser pleinement nos talents si nous n’osons pas les nommer ?
Spontanément, je pense à ce professeur qui, tellement impliqué et enthousiaste, vous donne envie d’apprendre. Ou dans un autre registre, ce technicien de surface fier de me montrer combien sa cave était propre.
Si la personne humaine est faite de fragilité, elle est aussi porteuse de force, de créativité et d’imagination. Autant de qualités qui confèrent une source certaine d’épanouissement dans son domaine d’activité. Mais les aléas de la vie, les soucis d’autres natures peuvent parfois altérer cet épanouissement professionnel sans que soient remis en question nos réels talents.
Il existe une étroite corrélation entre nos talents, ce pour quoi nous sommes faits, notre épanouissement et notre bonheur. Mais il est vrai que découvrir ses talents n’est pas chose aisée. Les talents s’expriment dans ce que nous faisons et dans ce que nous aimons faire de manière spontanée et naturelle. Mais ils peuvent être également révélés par d’autres.
Je me souviens que pour gagner un peu d’argent pendant les vacances scolaires, je travaillais comme manœuvre dans le bâtiment et j’avais plaisir à comprendre les tâches du maçon. Un jour, un voisin me demanda de lui faire sa terrasse en dallage de vielles pierres. Je lui répondis alors, que je n’avais jamais fait cela et que par conséquent, je ne saurai. Face à son insistance et son évidente confiance, je me sentis contraint à accepter cette tâche. Et c’est ainsi, que grâce à lui, je me découvris ce talent pour la maçonnerie. Apprendre de nouvelles choses, de nouvelles techniques, même si le travail est pénible participe au bonheur de la personne.
Alors aidons nous les uns les autres pour que chacun puisse reconnaître ses talents et les utiliser pour son épanouissement et le bien de tous.
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Texte plein d’espoir ! tellement vrai ! Si seulement ces préceptes étaient appliqués en premier lieu par l’éducation nationale, il y aurait certainement moins de jeunes en détresse arrivés au moment de choisir leur voie.
Très juste et encourageant, merci !!
Merci pour ce texte. C’est un peu à contre-sens de la doxa actuelle : mais c’est pourtant vrai
Tout est juste dans ce texte mais peu sont en mesure de choisir leur environnement de travail! et c’est là que bât blesse…Que l’on soit maçon ou entrepreneur nous sommes toujours dépendants du patron, des clients et toujours de la paperasse administrative… C’est là que le mal-être au travail se situe pour une part. Mais enfin les temps changent: les grandes entreprises savent qu’elles ne garderont pas leurs talents si elles ne savent pas libérer la créativité donc la liberté de leurs salariés, y compris en dehors de l’entreprise. Cependant à l’embauche elles restent encore souvent dans de vieux réflexes: compétences et expérience immédiatement opérationnelles. C’est un pb typiquement français hélas car à l’étranger le profil, la personnalité, le caractère du candidat priment sur le diplôme. Vous y trouvez des littéraires dans la finance ou en RH, des linguistes dans le commercial, des artistes et des prof.en R&D etc…Le plus souvent ce sont des jeunes qui ont pris une orientation professionnelle dont ils découvrent que ce n’est pas leur vraie vocation. En France c’est à peine pensable. Je suis entré dans une Sté américaine qui m’a envoyé là-bas alors que je ne parlais pas un mot d’anglais….Elle m’a payé 6 mois de cours intensif avant que je prenne réellement le job qui m’étais destiné….et que je souhaitais.
FMP, tu as raison. Il faut tenter de faire de nouvelles choses. On est souvent surpris de nos propres capacités.
Tu m’as, il y a quelques années, poussée à faire des dégustations de vins en français et en anglais, alors que je n’y connaissais rien….
Et j’ai réussi cela.
Idem pour les visites guidées, le Clos de la Charité, le Comité de Pilotage…
Quels bons souvenirs!
Merci encore . Et tu fais de même aujourd’hui.
Tu lances des projets, qui, peu à peu, deviennent réalité.