Comme nous l’avons évoqué précédemment la dégradation de l’environnement et notre modèle de développement actuel entraînent une détérioration de la qualité de la vie humaine et une dégradation de la vie sociale. Le constat est général et l’ensemble des habitants de la Terre en subissent les conséquences. Cependant des inégalités existent et les plus pauvres sont plus durement affectés.

Pour le Pape dégradations de l’environnement humain et naturel sont liées et nous avons de ce fait à traiter les deux en même temps. En effet, les deux affectent d’une manière spéciale les pauvres. Ce sont eux qui souffrent le plus des effets de toutes les agressions environnementales. De ce fait, « une vrai approche écologique se transforme toujours en une approche sociale » afin d’écouter « tant la clameur de la terre que celle des pauvres » §49

Il est difficile de continuer à consommer de cette manière et de gaspiller de la nourriture car : « lorsque l’on jette de la nourriture s’est comme si on volait la nourriture à la table des pauvres. » §50

Les inégalités ne concernent pas simplement des individus mais des pays entier. Cela nous oblige à penser une éthique des relations internationales. Et, nous avons sûrement à revoir la dette des pays pauvres dont on en fait un instrument de contrôle. §51

Le Pape François fait remarquer que la richesse produite pour certains pays se fait souvent au détriment des pays pauvres. Les législations étant bien souvent moins contraignantes, il s’ensuit un désastre écologique (déforestation, pollution des sols et des eaux etc.). En effet,  les débats sont plutôt dominés par les intérêts des plus puissants.

Afin d’agir sur cela nous avons besoin de renforcer la conscience :

  • que nous sommes une seule famille humaine,
  • qu’il n’y a pas de frontières, ni de barrières politique ou sociales qui nous permettent de nous isoler,
  • et qu’il n’y a pas de place pour la globalisation de l’indifférence.  §52

Chacun de nous est invité :

  • à écouter la clameur de la terre et celle des pauvres,
  • à prendre conscience de manière plus forte que nous sommes une seule famille humaine et que chacun doit apporter sa pierre à la construction de la maison commune dans un développement durable et intégral.